Thierry Le clerc tournage, du bois brut … à l’objet final.
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Le tournage sur bois: Une passion mais aussi un danger potentiel permanent !
Si une pièce de bois de 800 grammes, tournant à 1400 tours / min, se détache du mandrin …
Vous recevez alors l’équivalent d’une boule de pétanque lancée sur vous à 50 Km/h…
Sécurité avant tout.
Je travaille donc avec au minimum une visière de protection, un casque à réduction de bruits actif et 2 aspirateurs branchés en permanence pour aspirer les copeaux mais aussi pour filtrer l’air des micro particules …
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Récolte du bois local en Bretagne: 
Chêne, Frêne, Hêtre, Thuya ,Châtaignier et l’If, magnifique bois très dense et lourd.,… J’utilise aussi des bois échauffés pour la fabrication. Ils sont alors stabilisés, application d’un Fondur puis une protection de surface …
Je n’utilise pratiquement jamais de vernis qui, je pense, donne un effet trop tape à l’œil. Juste une laque pour garder cette sensation unique lors du toucher!
Nettoyage et découpe en rondins: 
Travailler en plein air sous le soleil de Brest.
Je profite de toute opportunité pour travailler à l’air pur.
Mise au rond avec la scie à ruban: 
Cette dernière phase est extrêmement dangereuse.
Ne tentez pas de reproduire ceci sans vous faire conseiller par un professionnel.
Stockage et maturation du bois: 
Le stockage est fait dans un lieu sans lumière, avec une température et une hygrométrie la plus stable possible.
Jamais de flux d’air trop vif pour éviter une dégradation du bois.
Chaque morceau est protégé par de la cire d’abeille. Quelques contraintes très importantes pour la qualité du futur produit fini.
Une fois finis, mes objets en bois reçoivent une couche de finition qui les protège.
Un Fondur protège le bois contre l’humidité. Un laquage de finition protège la surface. Enfin l’huile de pépins de raisin entretient et fait briller la pièce.
Thierry Le clerc tournage: Un petit atelier doit être rangé
Reprise de pièce avec une lunette
Thierry Le clerc tournage: Mon premier tour à bois ...
Quelques bienveillants Tourneurs sur Bois Traditionnels ont comparé mon travail avec le Kintsugi .
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Comment est donc né cet art Japonais du Kintsugi? (Wikipédia)
Il serait apparu à la fin du XVe siècle.
Le Shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé endommagé pour le faire réparer et ce bol est revenu avec de vilaines agrafes … Ce qui n’a pas plu du tout au shogun!
Les artisans Japonais amènent alors une touche esthétique particulière en ajoutant des laques de résines de plantes et de la poudre d’or pour réparer ces bols à thé…
Ceci pour magnifier et non plus pour cacher la réparation.
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Cela relève d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet,
son histoire, les accidents qu’il a pu connaître.
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Effectivement, la casse d’une céramique ne signifie plus sa fin, mais un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation.
Offrir une autre vie, avec de fines insertions de résine translucide.
Comme dans l’art Japonais du Kinstugi …
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Lampe en bois et résine orange
Je crée uniquement avec de la résine translucide, celle qui ne pardonne aucune erreur.
La matière mariée à la résine reste vivante et on peut toujours la toucher.
Je tiens à garder ce contact direct et privilégié avec la chaleur du bois.
C’est cette authenticité et cette modernité que je souhaite partager avec vous.
